jeudi 8 mars 2007

Histoire, mémoire, engagement civique par Gérard Noiriel (EHESS, Paris)


Extraits de l’article paru dans la revue Hommes et Migrations, janvier-février 2004.

    1. Il ne faut pas confondre mémoire et histoire
Commençons par clarifier le sens des termes « mémoire » et « histoire ». Tous les êtres humains ont une mémoire qui est constitutive de leur identité personnelle et de l’identité collective des groupes auxquels ils appartiennent. Chacun de nous possède donc une mémoire qui lui est propre. Elle est faite des souvenirs laissés par les événements, les bonheurs et les souffrances que nous avons vécus ; elle conserve les traces du passé que nous avons intériorisées, qui font notre personnalité et déterminent nos sentiments d’appartenance. Si l’on se place au niveau de la personne, il n’y a donc jamais deux mémoires totalement identiques. Pour qu’une mémoire collective puisse naître, il faut évidemment que plusieurs individus aient gardé le souvenir des mêmes expériences vécues. Néanmoins une mémoire collective n’est jamais le « reflet » fidèle des mémoires individuelles. Le passage de l’individuel au collectif nécessite tout un travail de sélection qui privilégie certains aspects du passé au détriment des autres. Ce travail de sélection est réalisé par des gens qui parlent au nom de leur groupe d’appartenance. Les sociologues appellent ces individus des « entrepreneurs de mémoire ». Grâce à eux les souvenirs disparates, souvent flous, voire confus, que chaque membre d’un groupe a gardé d’un passé commun deviennent plus homogènes, et acquièrent une visibilité dans l’espace public. Ce travail vise à conforter l’identité collective du groupe, le plus souvent contre des entreprises mémorielles concurrentes. C’est pourquoi Maurice Halbwachs a insisté sur le fait que toute mémoire collective se construit en fonction des enjeux du présent 1. Pendant très longtemps, ce rapport mémoriel au passé a exercé une domination sans partage. Jusqu’à la fin du XIXe siècle, en France, la quasi totalité des ouvrages dits « historiques » étaient rédigés par des « entrepreneurs de mémoire » : nobles désoeuvrés, membres du clergé, avocat, etc. Lorsque les aristocrates ont été chassés du pouvoir après la révolution de 1848, leur premier réflexe a été d’utiliser l’arme de la mémoire pour tenter de discréditer la Révolution française et donc le camp républicain. A l’époque, même les universitaires, comme Jules Michelet ou Augustin Thierry, produisaient un savoir de type mémoriel au sens où ils répondaient à des préoccupations partisanes, en rapport direct avec les enjeux politiques de leur temps. La IIIe République a voulu rompre avec cette logique en réformant l’université de façon à confier l’étude du passé à un corps d’historiens professionnels uniquement animés par le souci de la vérité. La France n’a fait que suivre, à cet égard, une tendance commune à la plupart des pays d’Europe et d’Amérique du Nord, alors convaincus que la science et la démocratie pouvaient faire bon ménage. Les citoyens acceptent qu’une partie de leurs impôts serve à rémunérer des historiens professionnels car cette indépendance matérielle est nécessaire pour produire des connaissances sur le passé qui ne soient pas motivés par le souci de justifier tel ou tel intérêt partisan. Dans cette perspective, la différence majeure entre l’histoire et la mémoire ne réside pas dans la méthode ou dans le rapport aux archives. Elle se situe dans le type de questionnement adressé au passé. Les producteurs de mémoire ont surtout le souci de « sauver de l’oubli », ou de réhabiliter, les individus et les groupes qui ont leur faveur. Alors que le rôle de l’historien consiste à élaborer des questionnements qui lui permettront de mieux comprendre, voire d’expliquer, le passé, avec l’espoir que cela puisse aider les hommes d’aujourd’hui à « mieux vivre » comme disait déjà Marc Bloch 2. Mais il faut immédiatement ajouter que la distance que l’historien doit prendre à l’égard des enjeux de mémoire ne justifie nullement un repli dans sa tour d’ivoire. Les universitaires sont des enseignants-chercheurs. Cela signifie qu’il doivent s’efforcer de diffuser leurs connaissances spécialisées grâce à des moyens pédagogiques adéquats. Lorsqu’ils accomplissent cette partie de leur mission, les historiens ne sont plus dans le domaine de la science historique pure. Ils interviennent à leur tour dans les enjeux de mémoire. En mettant à la portée des citoyens le savoir qu’ils ont élaboré, ils contribuent à enrichir la mémoire collective de l’humanité. Ils contribuent à diffuser ce qu’on appelle « l’esprit critique » grâce auquel les porteurs de mémoire examineront leur passé avec davantage de recul et plus de tolérance à l’égard des autres. En distinguant clairement histoire et mémoire, on comprend mieux les liens étroits qui unissent ces deux types de rapport au passé. La dimension pédagogique que je viens d’évoquer illustre la liaison « en aval » qui existe entre les deux. Mais il ne faut pas oublier que cette relation s’établit d’abord « en amont ». Les historiens ne vivent pas en dehors de la société. Ils sont eux-mêmes pris dans les enjeux de mémoire qui dominent leur temps. Sur le plan personnel, ils sont porteurs de la mémoire des groupes dont ils font (ou ont fait) partie. L’origine sociale, la trajectoire, le sexe, l’appartenance nationale, voire régionale ou religieuse, la position institutionnelle, tous ces facteurs influent sur leur vision du monde, même lorsqu’ils s’efforcent de les tenir à distance. C’est pourquoi sur tous les sujets importants, les points de désaccord entre spécialistes sont nombreux. Il faut donc récuser l’idée qu’il existerait un Savoir Historique unique, à partir duquel on pourrait expertiser la mémoire. Dans la réalité, les choses sont beaucoup plus compliquées et entremêlées. Le fait que les historiens soient pris dans les enjeux de mémoire de leur époque explique aussi que, bien souvent, c’est sous l’aiguillon de la mémoire que la discipline s’ouvre à de nouveaux objets. Par exemple, pendant plusieurs décennies l’histoire de la Shoah a été, en France, le fait d’un petit nombre d’historiens « amateurs », motivés par des raisons personnelles ou familiales. Ils se sont mobilisés pour lutter contre les tentatives d’occultation de ces événements horribles dans la mémoire collective. Ils voulaient que la nation honore les victimes, dénonce et punisse ceux qui ont cautionné, voire participé, à ces atrocités. Jusqu’à la fin des années 1970, les historiens patentés n’ont guère contribué à ce devoir civique. C’est seulement lorsque le combat des militants de la mémoire a commencé à porter ses fruits que le thème est devenu légitime dans la profession. L’histoire de l’immigration illustre un phénomène du même genre. Tout cela montre que l’histoire et la mémoire sont deux rapports au passé qui ont chacun leur logique propre et qu’on ne peut pas hiérarchiser. Elles peuvent être parfois en conflit, mais elles ont besoin l’une de l’autre. Je ne partage pas, pour ma part, les vues de certains historiens du « temps présent » qui font la leçon aux producteurs de mémoire au nom d’une conception naïve de l’objectivité et de la vérité historiques.

Pour en terminer avec ces remarques sur les rapports entre histoire et mémoire, je voudrais dire un mot sur la question de l’engagement de l’historien. Au sein de notre communauté professionnelle, il existe un petit nombre d’individus qui accordent une importance particulière à la fonction civique de leur métier. Ce sont généralement des historiens qui ont été politiquement engagés dans leur jeunesse et qui continuent, en tant que citoyens, à participer activement au débat public. Cet intérêt pour la politique les a incités à travailler sur des sujets en rapport avec leur passion militante. Pour ces historiens, la fonction sociale de l’histoire va au-delà d’une simple transmission du savoir par des moyens pédagogiques. Ils espèrent que les connaissances qu’ils ont produites permettront d’aider les citoyens et les gouvernants à mieux remplir leur rôle. C’est pourquoi ils interviennent fréquemment dans les débats d’actualité au nom de leurs compétences scientifiques. Mais il existe deux façons de concevoir ce type d’engagement. Toutes les deux sont nécessaires dans une société démocratique, même si elles s’opposent l’une à l’autre. La première s’inscrit dans la logique de l’expertise. Le savoir historique est alors mobilisé pour répondre directement aux questions qui préoccupent les gouvernants, les élus, les dirigeants syndicaux, etc. dans le but d’élaborer la meilleure politique possible. La seconde posture (dont je me sens plus proche) se réclame de « la pensée critique ». L’historien intervient dans le débat public pour contester la façon dont les intellectuels médiatiques, les journalistes et les hommes politiques posent les « problèmes » de société. Il mobilise les connaissances savantes qu’il a élaborées, souvent au prix d’un long travail, pour tenter de faire entendre d’autres voix que celles des élites et de la « France d’en haut », en posant autrement les questions qui sont au coeur de l’actualité.

    2. Quelle contribution un historien peut-il apporter à un lieu de mémoire dédié à l’immigration ?
En m’appuyant sur ces réflexions concernant les rapports entre histoire et mémoire, je voudrais maintenant préciser quel rôle les historiens peuvent jouer, selon moi, dans une structure ayant pour but de donner toute sa place à l’immigration dans la mémoire collective. Quel que soit le nom qu’on lui donne (et je reconnais que le terme « musée » n’est pas le plus adéquat), un organisme de ce genre ne peut pas être, par définition, une institution scientifique. La participation d’un historien à une telle structure ne va donc pas de soi. A mon avis, cela pose deux types de problèmes. Le premier est de savoir comment conjuguer l’autonomie de la recherche scientifique avec le type d’engagement que suppose tout investissement à caractère mémoriel. Comme l’a souligné le Premier Ministre dans la lettre précisant le sens de la mission confiée par le gouvernement à Jacques Toubon, le projet vise à « ressouder la cohésion nationale » (lettre du 10 mars 2003). Ce lieu de mémoire aura donc pour fonction de conforter le « nous » national. Mais à la différence des nombreuses autres structures du même type, il s’agit d’honorer les Français « venus d’ailleurs », alors que jusqu’ici la République avait constamment glorifié la France immémoriale, enracinée, issue du passé pré-industriel de la nation. L’importance de cette initiative tient au fait que, pour la première fois, les plus hautes autorités de l’Etat reconnaissent que la France est un vieux pays d’immigration et inscrivent cette réalité dans le patrimoine national. En tant qu’historien spécialiste de cette question, je crois qu’il est de mon devoir civique de soutenir une telle initiative. Mais je n’oublie pas pour autant qu’à l’instar de toutes les entreprises mémorielles, ce projet est un enjeu des luttes politiques du présent. Pour les uns, cette initiative est la preuve que l’actuel gouvernement mène « une politique d’intégration ». Alors que pour les autres, cette valorisation du passé a pour but de masquer « les mesures répressives » qui sont prises par le ministère de l’Intérieur à l’égard des immigrants d’aujourd’hui. Ce que j’ai dit plus haut concernant l’autonomie du monde savant dans une société démocratique permet de comprendre qu’un historien peut parfaitement soutenir la dimension civique d’un tel lieu de mémoire, sans cautionner pour autant les interprétations politiques qui en sont données. Pour ma part, je continuerai, en tant que citoyen, à oeuvrer dans les associations qui militent pour le respect du droit d’asile et pour une politique d’immigration plus ouverte et plus généreuse. Au-delà des enjeux directement politiques, un tel projet implique tous ceux qui sont porteurs d’une parcelle de la mémoire de l’immigration. Il y a une douzaine d’années, lorsque le directeur du Fonds d’Action Sociale (Michel Yahiel), m’avait demandé de concevoir et de coordonner une série de documentaires sur l’histoire de l’immigration, pour la chaîne de télévision FR3 3, j’ai pu me rendre compte combien il était difficile de maintenir un équilibre entre les différents groupes concernés par cette question. Dès que des intérêts économiques ou professionnels sont en jeu, les rivalités et les concurrences s’exacerbent au détriment de l’idéal civique affiché au départ. Là aussi, la distance critique et l’autonomie professionnelle de l’historien peuvent être des atouts précieux pour que le navire maintienne son cap. Inversement, les partenaires non-universitaires d’un tel projet ont un rôle à jouer pour éviter les dérives auxquelles peuvent conduire les jeux de concurrence propres au monde académique. Pour toutes ces raisons, je pense que le caractère très pluraliste du conseil scientifique qui a été mis en place est la meilleure façon d’atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés.

Le deuxième problème qui se pose à l’historien partie prenante d’une telle structure concerne le rôle qu’il peut y jouer. Ce que j’ai dit plus haut sur les rapports entre histoire et mémoire permet de comprendre qu’à mes yeux, les historiens ne sont pas là pour « expertiser » toutes les formes de savoir sur le passé de l’immigration qui peuvent exister aujourd’hui en France. Ils doivent simplement contribuer à l’enrichissement de la mémoire collective, en mettant les connaissances spécialisées qu’ils ont produites au service de tous. Sur le plan scientifique, même si ce Centre n’a pas à se substituer à l’université ou au CNRS, il peut néanmoins combler certaines lacunes des institutions académiques. Nous sommes nombreux, par exemple, à déplorer l’atomisation de la recherche qui conduit à la multiplication de travaux qui sont sans liens entre eux, souvent répétitifs, et dont les résultats sont fréquemment ignorés par les autres spécialistes. Ce Centre pourrait être un lieu de coordination des recherches, impulsant des projets collectifs qui dépasseraient le cadre d’une équipe ou d’un laboratoire. Le Centre pourrait également combler une autre lacune de nos institutions savantes qui découle de leur tendance à fonctionner en vase clos. L’histoire est une discipline qui a la chance d’être pratiquée par un grand nombre de chercheurs « amateurs » (au double sens du terme) et ceux-ci produisent des travaux qui sont parfois de meilleure qualité que les publications bénéficiant du label universitaire. En développant les liens de coopération entre ces deux univers, le Centre permettrait non seulement d’enrichir nos connaissances sur l’histoire de l’immigration, mais il remplirait aussi une fonction civique à mes yeux très importante. Lorsque je travaillais pour la série « Racines », il arrivait souvent qu’après l’émission, des téléspectateurs nous contactent en nous demandant de les aider à entreprendre des recherches pour mieux connaître l’histoire de leur famille ou de leur groupe d’origine ; retrouver des parents ou des amis dont ils avaient perdus la trace, etc. Mais nous n’avions pas alors les moyens de répondre à ces interrogations. L’une des fonctions sociales du Centre devrait être de fournir à ceux qui le souhaitent les instruments leur donnant la possibilité de mener à bien ce type de travail. A un autre niveau, j’ai souvent constaté aussi que le « désir d’écrire » était particulièrement répandu dans les milieux issus de l’immigration, notamment dans les groupes qui ont le plus souffert de la xénophobie et de la stigmatisation. Je pense que le Centre devrait encourager ce type de dispositions. Je suis pour ma part convaincu que la pédagogie la plus efficace est celle qui propose à ceux qui veulent apprendre un rapport actif au savoir ; pour faire en sorte qu’ils deviennent des producteurs de connaissances et non plus simplement des consommateurs. On oublie généralement que les dispositions pour la rébellion que l’on rencontre fréquemment dans les milieux issus de l’immigration s’expliquent par le fait qu’ils cumulent les formes les plus graves de souffrance sociale (les métiers les plus difficiles, la précarité économique, la stigmatisation). Bien souvent ces personnes ne peuvent construire leur identité qu’en cultivant le potentiel de révolte qu’ils ont en eux. L’investissement dans l’écriture, dans la recherche, dans des activités culturelles en rapport avec l’expérience vécue, peut être une façon de canaliser ce potentiel dans des formes qui soient compatibles avec les principes de la démocratie, le respect des biens et des personnes. Même si cela ne concerne qu’un petit nombre d’individus particulièrement motivés, le Centre pourrait ainsi apporter une réponse originale au problème de l’intégration, en s’appuyant sur tout le travail que font aujourd’hui les associations.

En ce qui concerne le rôle que le Centre pourrait jouer pour que l’immigration devienne enfin une composante légitime de la mémoire nationale, je crois qu’il faut distinguer deux niveaux. Le premier concerne l’enseignement. Au cours des années 1980, j’ai participé à deux commissions mises en place par le ministère de l’Education nationale (lorsque Jean-Pierre Chevènement et Lionel Jospin en avaient la charge) pour faire en sorte que l’immigration soit mieux prise en compte dans les programmes d’histoire. Malheureusement, ces efforts n’ont servi à rien 4. En France, le contenu des programmes scolaires reste une affaire d’Etat. Et il faut une très forte impulsion politique pour faire évoluer les choses. Mais cet échec s’explique aussi par l’état du rapport de forces entre les différentes composantes de la recherche historique. Depuis vingt ans, les tenants de « l’histoire événementielle » ont rétabli leur hégémonie sur la discipline. La structure même des programmes, en privilégiant les découpages chronologiques, les grandes dates et les grands événements, ne permet pas de faire une place à l’histoire de l’immigration qui englobe des problèmes à la fois économiques, sociaux, culturels et politiques. Certes, ces différentes perspectives pourraient être conciliées. Mais cela exigerait que les organismes qui élaborent les programmes soient plus représentatifs des différents courants qui coexistent aujourd’hui dans la recherche historique. Les historiens peuvent aussi intervenir à un second niveau, en diffusant les résultats de leurs travaux dans le « grand public ». Sur ce point, la collaboration avec les autres partenaires du Centre est indispensable car seuls ces derniers ont les compétences nécessaires pour traduire dans des langages appropriés (théâtre, audio-visuel, expositions, etc.) les acquis de la recherche. Si nous voulons que l’immigration devienne une composante légitime de la mémoire nationale, nous devons également établir de nouveaux rapports avec le monde des journalistes. Depuis les années 1980, les médias ont joué un rôle essentiel dans les représentations négatives de l’immigration, en privilégiant systématiquement des thèmes suscitant l’inquiétude, voire la haine de l’opinion. La hantise de l’audience incite à privilégier le spectaculaire au détriment de l’ordinaire, l’exception au détriment de la règle. Le Centre devrait pouvoir soutenir l’action des journalistes qui luttent au sein de leur profession contre ces dérives, de façon à promouvoir dans le grand public une vision de l’immigration qui soit plus sereine et plus respectueuse des personnes et des groupes concernés.

Notes :


1. M. Halbwachs, La Mémoire collective, PUF, 1964.
2. M. Bloch, Apologie pour l’histoire, A. Colin, 1949.
3. Dans le cadre du magazine Rencontres dirigé par Edouard Pellet, la série « Racines » a présenté ainsi quarante films de 26 minutes, abordant tous les aspects de l’histoire de l’immigration, avec le soutien de l’Association Faire de l’Histoire (AFHIS).
4. La petite étude que j’ai réalisée sur la dernière édition des manuels d’histoire du Secondaire montre que la question de l’immigration n’est pratiquement jamais prise en compte ; cf. G. Noiriel,Qu’est-ce que l’histoire contemporaine ?, Hachette, Carré-Histoire, 1998, chapitre 7, « Recherche historique, mémoire collective et enseignement de l’histoire contemporaine ».

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