Le Manifeste du CVUH

mardi 12 septembre 2017

"Les statues meurent aussi" par Nelcya Delanoë

LES STATUES MEURENT AUSSI
Une histoire américaine déconnectée

 Nelcya DELANOË


Les déboulonner ou pas, that is the question. On ne parle plus que de ça.

En avril 2017 à Charlottesville, Virginie, le conseil municipal vote le déboulonnage de la statue équestre du général Robert E. Lee (à la tête des forces armées confédérées pendant la Guerre de Sécession), et un nouveau nom au parc où elle avait été érigée en 1924 –de « Lee Park » à « Emancipation Park ». En mai, un juge de Virginie impose un moratoire de six mois à cette décision. Depuis juin 2016, la statue avait été l’objet de diverses vindictes colorées et graphées. En juillet 2017, elle avait été recouverte de peinture rouge. Et les manifestations de se succéder.

Ainsi, le 13 mai 2017, Richard B. Spencer, l’un des ténors de la droite suprémaciste américaine, ou Alt Right, avait organisé un rallye à la lueur de torches façon retraite aux flambeaux nazie. Il s’agissait d’affirmer son opposition au déboulonnage de la statue au son de « Jews will not replace us » et de « Russia is our friend. » Le 8 juillet, c’était au tour du Ku Klux Klan, mais les 50 hommes mobilisés se heurtaient cette fois à plusieurs centaines de contre-manifestants, la police faisait usage de gaz lacrymogènes et arrêtait vingt-trois personnes. Le 12 août, la tension montait de plusieurs crans, et sérieusement cette fois : Le mouvement « Unite the Right », qui regroupe diverses organisations d’extrême droite suprémacistes et des groupuscules néo-nazis, organise un rallye sur le campus de l’Université de Virginie, -fondée par Jefferson en 1818, elle conserve de cette origine sacralisée un parfum d’élite.

Flambeau à la main, ils défilent au son de « Jews will not replace us », de « Blood and Soil » -traduction de « Blunt unt Boden »-, de « Whose streets ? Our streets ! », « White lives matter ». En face, ceux qui ont choisi de militer en dehors du parti Démocrate, pour certains armés de bombes lacrymogènes, gourdins et boucliers, les « Anti-fa » et autres groupes de gauche -anarchistes, Black bloc-, chantent « No KKK, no Fascist USA, Black Lives matter.» Des centaines de part et d’autre et des échauffourées, l’état d’urgence est proclamé. Travaillant pour Vice News, la jeune journaliste Elle Reeve filme et enregistre les défenseurs de la statue –drapeaux confédérés, drapeaux frappés de la croix gammée, matraques, armement létal dissimulé ou pas -en Virginie, il est légal de porter des armes non dissimulées. « Nous sommes plus racistes que Trump, qui donne sa fille à un Juif », les homos sont des  pédés, des parasites, les Arabes et les musulmans des terroristes. Ils préparent un « Ethno-État blanc », les Blancs étant menacés de génocide, entre autres par les Juifs et les communistes, « il y aura de notre part de plus en plus de violence, on n’en est qu’aux préliminaires.» Puis c’est l’attaque à la voiture bélier -« c’est le conducteur qui a été attaqué par les manifestants », une femme est tuée, Heather Heyer, 32 ans[1].

Le président des États-Unis a alors renvoyé dos à dos d’une part Alt-Right et « Alt Left » - « Des gens bien des deux côtés » ; d’autre part le général Lee -« Sa statue, c’est notre histoire »- et les présidents Jefferson et Washington, propriétaires d’esclaves comme ce dernier -« Alors, on va détruire aussi leur statue » ? Ces propos ont transformé le pays en un vaste forum où se déchaînent, sur la toile et sur papier, les mises en cause, en perspective, en forme, en statistiques, en graphiques de l’Histoire américaine, de la Guerre de Sécession et de l’esclavage en particulier. À ceux qui veulent déboulonner la statue de Lee, et aussi celle de Thomas Jonathan « Stonewall » Jackson, Trump  déclare, indigné: « Vous êtes en train de changer notre histoire; vous êtes en train de changer notre culture ».

Tout est donc parti d’une statue dédiée à un militaire sudiste, sécessionniste, raciste et esclavagiste, érigée dans l’état de Virginie au début du XXe siècle. La statue de  Thomas Jonathan « Stonewall » Jackson, autre mémorial datant de la même époque et dans la même ville, avait pour sa part été érigée sur un terrain confisqué sept ans plus tôt à ses propriétaires noirs.

Or doncques, comment et pourquoi Charlottesville en 2017 ? Où l’on verra que ce débat sur le déboulonnage (ou pas) des statues masque et le sens du passé et une histoire amputée.

Dans les années 1960, Vinegar Hill est le quartier des affaires et de la vie culturelle des Noirs de Charlottesville, prospères et actifs. Par référendum (auquel ces derniers n’ont pas le droit de participer), la municipalité décide un plan de rénovation urbaine, c’est-à-dire de raser Vinegar Hill. Des centaines de résidents sont déplacés, des dizaines d’entreprises et de magasins disparaissent – et ne ré-ouvriront jamais. Des générations de familles noires sont prises dans le système du logement social ou quittent la ville. En avril dernier, avec le déplacement de la statue de Lee, le conseil municipal avait d’ailleurs adopté une loi de finance destinée à rattraper les disparités locales infligées aux résidences noires depuis des années.

La « gentrification » de cette ville universitaire a par ailleurs induit la baisse de la population noire, de 22% en 2000 à 19% en 2017. Or en 1860, avec 3000 habitants, Charlottesville était la ville la plus importante du comté d’Albermale où vivaient 606 Noirs libres, 13 916 esclaves et 12 103 Blancs… devenus aujourd’hui majoritaires.

Les Afro-Américains y sont désormais de plus en plus mal logés, dans des quartiers délabrés où ne vivent pas de Blancs. Les terrains de Vinegar Hill ont été abandonnés pendant plusieurs années avant qu’on y construise des parkings, un hôtel, un tribunal, un centre culturel qui font frontière entre des poches de pauvreté noire et le centre ville, chic. Là, ne subsistent que quelques immeubles de qualité subventionnés par la mairie, soit 150 appartements attribués aux Noirs et que la prochaine vague de ‘gentrification’ semble menacer. Défiler en 2017 dans les rues de Charlottesville et sur son campus en lançant des slogans suprémacistes blancs au fil d’une parade quasi militaire, c’est affirmer la nullité des 13e, 14e et 15e amendements de la constitution américaine et proclamer qu’on est toujours au pays des Codes noirs post Guerre de Sécession.

En dépit des acquis arrachés grâce à la lutte du Mouvement pour les droits civiques, depuis les années Reagan, la séparation entre les communautés noires et les autres s’est renforcée dans toutes les villes américaines, et avec elle l’inégalité –particulièrement depuis le recensement de l’an 2000 et du redécoupage des circonscriptions électorales. Alors, parler de statues, déboulonnées, drapées de deuil, taguées, enduites de rouge, remisées au musée, laissées en place avec mise en contexte historique, pourquoi pas ? Mais ce qui a jailli de cette insolente équivalence affirmée par Donald Trump entre des généraux sécessionnistes et des présidents fédéralistes, tous propriétaires d’esclaves certes, c’est un débat tronqué et truqué.

Depuis la fin de cette guerre civile (1865), historiens, chercheurs, penseurs écrivains, journalistes, politiques ont certes bataillé pour en écrire l’histoire – bataillé avec eux-mêmes, avec les États-membres, l’État fédéral, les parlementaires, les juges, les universités, les lecteurs, les étudiants… Et c’est sur ce sujet que le 16 août 2017, le Washington Post tançait le président: « No, Mr President, Washington and Jefferson are not the same as Confederate soldiers », puis donnait la parole à des historiens réputés. Selon Jim Grossman, directeur exécutif de l’American Historical Association, pour avoir eux aussi possédé des esclaves, les Pères Fondateurs n’en ont pas moins « accompli une chose importante… ils ont été au cœur de la création d’une nation… Alors que honorer Lee et Stonewall, c’est honorer ceux qui ont créé et défendu la Confédération, dont la seule raison d’être était la protection du droit de certaines personnes à en posséder d’autres ». Denver Brunsman, historien et professeur à George Washington University estime que « Washington a construit une structure qui, bien qu’imparfaite, est dédiée à la liberté universelle… Il a anticipé une Amérique multiraciale.» Et si Jefferson vieillissant a aggravé son cas d’esclavagiste, « le discours sur la liberté universelle qu’il nous a offert avec la Déclaration d’Indépendance demeure toujours bien vivant ».

Quelques jours plus tard, le New York Times des 22 et 23 août 2017 publiait une dizaine d’articles sur le sujet – historiens (Eric Foner, Timothy Snyder), journalistes, responsables politiques, universitaires, éditoriaux… Dans l’ensemble, le président est condamné pour avoir établi une équivalence historique fallacieuse et pour avoir, comme le résume Snyder, normalisé  l’idéologie de ces nazis américains, excusé leurs actes, les avoir rassurés sur la suite: la prochaine fois que le terrorisme frappera aux États-Unis, le président s’en prendra à son opposition.

Quant à la notion de « notre histoire » américaine dont Trump se veut le défenseur, les esclaves en ont-ils fait partie, de ce « notre »? Et les Noirs ? Et, au fait, les Amérindiens dont nul ne parle dans ce débat? À ce jour, qui fait partie de l’histoire américaine ?

Depuis la fondation des États-Unis d’Amérique, le pays s’est demandé et se demande toujours comment on peut être ou devenir Américain. Au nom de valeurs communes ? De la race ? De l’origine ethnique ? Nationale ? La première loi (1790) avait décidé que seuls les immigrants blancs pourraient devenir américains. Mais quid alors des non-blancs nés dans le pays, demande Foner, en pensant aux descendants d’Africains, jamais aux Autochtones. Avant la Guerre de Sécession, la réponse variait selon les États-membres – aux Afro-Américains, certains accordaient la citoyenneté américaine. Mais en 1857, le fameux attendu de la Cour Suprême, connu sous le nom de Dred Scott Decision, stipule qu’un esclave ayant résidé dans un État-membre libre ne devient pas libre, que les Afro-Américains ne sont pas et ne seront jamais des citoyens américains mais sont et seront toujours des étrangers aux États-Unis. Enfin, il proclame l’inconstitutionnalité du Compromis du Missouri de 1820 qui prévoyait de faire des Territoires situés à l’ouest du Mississipi de futurs États-membres libres - pas d’esclaves. Nous reviendrons sur ce dernier point.

Les anti-esclavagistes et abolitionnistes, actifs dans le débat dès la fondation des États-Unis, rejetaient toute définition raciste et proposaient une citoyenneté liée à la naissance dans le pays – les Amérindiens non compris. La période de l’après guerre civile – La Reconstruction - valut ainsi leur émancipation aux Noirs, anciens esclaves ou pas, et vit éclore mille fleurs – écoles, mairies, tribunaux, les anciens esclaves votaient et étaient élus, bientôt écrasées dans le sang et la torture par la réaction d’un Sud vaincu, humilié par le Nord et plongeant dans la haine criminelle une fois remis.

C’est la renaissance du KKK, de ses assassinats et du lynchage des Noirs, les « strange fruit » pendus aux arbres que chante Billie Holiday. Grâce à la marge de manoeuvre qu’offre le système fédéral, les États du Sud adoptent bientôt des lois « Jim Crow », ou codes noirs, offertes par la célèbre décision de la Cour suprême qui fait des Afro-Américains des citoyens « Separate but equal » (Plessy v. Ferguson, 8 mai 1896). Ainsi est institutionnalisée la ségrégation -dans les écoles, les hôpitaux, les transports, les zones d’habitation, et bien sûr les actes de la citoyenneté - plus question que les Noirs votent, s’ils sont américains, ils sont des citoyens amputés.

À partir des années 1920, ce monde de la persécution lisse et crypte la réécriture de l’histoire américaine depuis la guerre civile, comme on l’appelle aux États-Unis – la sécession devient « la Cause Perdue » et perdue dans l’honneur. Il s’agit désormais de rendre hommage à ses acteurs, de les commémorer, un Mémorial ici un autre là et encore là, dans tous les États ex-sécessionnistes, coulé dans le bronze et le marbre contre un pendu ici un assassiné là un noyé ailleurs, un fracassé, et partout une paupérisation galopante. La paranoïa anti rouge, la fameuse Red Scare (1917-1920, voir Emma Goldman, Sacco et Vanzetti) suivie des quota contre l’immigration (1921, 1924) se double d’une hystérie anti-noire sublimée en célébration d’un monde perdu, en vérité la proclamation d’un territoire de nouveau occupé. Ces statues en deviennent les gardiennes, et en attestent, encadrant l’histoire des États-Unis avec esclavage d’un éloquent mais silencieux trompe-l’œil qui ne trompe personne, d’un leurre que tout le monde sait décoder.

La ségrégation et la discrimination, institutionnalisée ou feutrée, font ainsi une doublure au consensus qui soutient la Guerre froide et la démocratie américaine comme flambeaux du Monde libre. Dans les années 1960, le Mouvement des droits civiques parvient à déjouer et déconstruire ces pièges à êtres humains, au prix du sang et des souffrances que l’on sait. Des lois sont votées, d’autres lois sont votées, des décisions de justice sont rendues et d’autres encore, la nation bat sa coulpe et s’engage autour des questions que posent l’histoire de l’esclavage puis de la Guerre de Sécession. Aujourd’hui elle en est à se déchirer à travers les réseaux sociaux, le Web, la presse,  la radio, la télévision, intox et contre-intox, Démocrates et démocrates s’affrontent, droites et extrêmes droites aussi, sans que la lumière soit. Pour intéressants et troublants que soient ces affrontements, leur étroitesse n’en étonne pas moins: l’Histoire des États-Unis commencerait-elle au milieu du XIXe siècle ? Ne concernerait-elle que Noirs et Blancs ?

Entre autres, ce sur quoi cette controverse fait ainsi l’impasse, c’est sur une strate qui est au fondement de l’histoire des États-Unis. Non moins douloureuse et controversée, c’est celle de l’histoire des Autochtones, de leurs terres et de leur place dans cette histoire américaine.

En septembre 1767, Washington écrit à son ami William Crawford : « ... Si vous veniez à trouver ce type de terres, vous me rendriez un singulier service en dénichant la méthode qui vous permettrait de les mettre immédiatement de côté pour moi… Celui qui aujourd’hui laisse passer l’occasion de se chercher de bonnes terres… ne retrouvera pas cette chance de si tôt… Il ne me déplairait pas d’avoir droit à des terres au bord de l’Ohio… mais je me contenterais volontiers de quelques bons arpents moins retirés. »

En février 1803, Jefferson, alors troisième président des États-Unis, théorise la conquête américaine du continent et sa faim de terres en ces termes : « … Nos colonies de peuplement approcheront les Indiens en les encerclant… Il ne leur restera plus, à la longue, qu’à s’incorporer à nous en devenant citoyens des États-Unis, ou alors d’aller s’installer de l’autre côté du Mississipi. La première solution constitue sans doute la fin la plus heureuse de leur histoire… Notre force et leur faiblesse sont devenues si patentes qu’ils ne peuvent manquer de savoir que nous pouvons les broyer d’une seule main… Qu’une seule tribu soit assez folle pour saisir la hache de guerre… Nous nous emparerions de leur territoire tout entier et la repousserions au-delà du Mississipi… » Cette annonce de la déportation massive des Amérindiens sera suivie d’effet en 1830, avec délégitimation de leurs droits tribaux, garantis pourtant par traité, cet instrument du droit international, toujours valide. Quant à la résistance armée amérindienne à la conquête anglaise puis américaine, elle a duré jusqu’à la fin du XIXe siècle, soit trois siècles au moins.

Ces terres indiennes, qu’il était à l’évidence nécessaire de s’approprier pour exister en tant qu’État, furent cultivées pour partie par des esclaves. Capital foncier et cheptel humain à bas prix abaissèrent ainsi le coût du travail et de la colonisation. Avant l’abolition de l’esclavage, l’expansion vers l’ouest - l’ouest des Appalaches, l’ouest du Mississipi, puis de la Californie et au-delà - s’est toujours faite par appropriation des terres indiennes (négociations, guerres, vols, traités etc…). Cette expansion devint simultanément l’une des causes de la Guerre de Sécession: les États-membres créés au fur et à mesure de l‘avancée de la conquête seraient-ils proclamés esclavagistes ou pas ? Lincoln était très clair sur la question, il était pour l’Union. Si l’esclavage préservait l’Union, il y serait favorable, s’il menaçait l’Union, il s’y opposerait. Le tout étant néanmoins de mener l’avance fédérale de main de maître et de Yankee -industriel et protectionniste.

Les Pères fondateurs ne se sont jamais voilés la face quant à la nature initiale de la construction des États-Unis: appropriation et développement des terres des autres à l’aide du labeur des serfs européens et des esclaves africains (massivement). Et ils l’ont ainsi organisée, par la loi et par les armes, jusqu’à ce jour. Ces données étaient alors et sont toujours de notoriété publique, mais elles sont désormais absentes du débat. Ce passé-là demeure un impensé historique. L’histoire américaine comme histoire déconnectée.

Bill de Blasio, le maire de New York qui veut faire enlever la plaque apposée en l’honneur de Pétain, a aussi proposé de déboulonner la statue de Christophe Colon… De là à ce que l’histoire des États-Unis soit abordée enfin dans son épaisseur historique…


[1] Charlottesville: Race and Terror – VICE News Tonight...https://www.youtube.com/watch?v=P54sP0Nlngg


Nelcya DELANOË

lundi 11 septembre 2017

Publication : La Fabrique scolaire de l'histoire 2

La collection Passé/Présent du CVUH annonce la publication de La Fabrique scolaire de l'histoire 2ème édition, sous la direction de Laurence De Cock, préface de Suzanne Citron

Cette édition entièrement renouvelée de La Fabrique scolaire de l’histoire poursuit la réflexion sur les spécialités et les enjeux de l’histoire qu’on enseigne à l’école.

Présentation :
Pourquoi et comment apprendre l’histoire ? Et surtout, quelle histoire ? La virulence des débats récurrents sur ce que les élèves apprennent à l’école est aujourd’hui autant le signe de la vigueur des courants réactionnaires que d’un profond désarroi autour de ces questions décisives. Refuser fermement le terrain du discours scolaire nostalgique et patriotique n’interdit pas de regarder en face l’ampleur des tensions qui traversent aujourd’hui un enseignement chargé de sens civique.
Cette édition entièrement renouvelée de La Fabrique scolaire de l’histoire poursuit la réflexion sur les spécialités et les enjeux de l’histoire qu’on enseigne à l’école. Elle plaide pour une histoire scolaire faisant place à toutes les composantes d’une société plurielle sachant les rassembler autour d’un rapport critique et confiant au savoir.

Géraldine Bozec, Vincent Capdepuy, Vincent Casanova, Suzanne Citron, Laurence De Cock, Hayat El Kaaouachi, Charles Heimberg, Samuel Kuhn, Françoise Lantheaume, Patricia Legris, Servane Marzin, Véronique Servat : chercheurs et enseignants, les auteurs de cet ouvrage nourrissent les réflexions du collectif Aggiornamento histoire-géographie (http://aggiornamento.hypotheses.org/) qui milite pour un enseignement libéré du carcan de l’habitude et des pesanteurs bureaucratiques.
Une rencontre avec Laurence De Cock accompagne cette publication 

Mardi 12 septembre
à 19h30
Au Lieu-Dit
6, rue Sorbier 75020 Paris

http://lelieudit.com/